L’année 2016 à Villeperdrix

 

Noël 2016
21/12/16. décembre. Au jour le plus courte de l’année, les Perdrissiennes et Perdrissiens se sont chauffé l’âme dans l’esprit de Noël. Dans l’église St. Pierre Catherine et Michel Perrouse ont confectionné une vaste crèche, dans les traditions de la Provence mais aussi de la Pérou et Bolivia.
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Fin de l’après-midi on se retrouve dans la salle des fêtes pour un petit goûter et une belle histoire d’une très petite transhumance.
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Belote
17/12/16. Une soirée de belote, avec 15 équipes, un peu moins que d’habitude mais avec la chaleur et la convivialité au rendez-vous.


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Une soirée au village
19/11/16. On pouvait trouver une trentaine de Perdrissien(ne)s dans la sale des fêtes pour le Soupe à Pistou, qui en fait était un repas très complet, servi joyeusement par des bénévoles du village et de Léoux. Evidemment, tout le monde avait apporté ses couverts. Mais c’était surtout la convivialité qui portait la soirée.


11 novembre
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11/11/16. Quelques jours après la première neige, un vingtaine d’habitants et trois Maires (Montréal-les-Sources, Poëte-Sigillat et Villeperdrix) ont assisté à une commémoration de l’armistice de 1918, occasion aussi pour commémorer le Perdrissien tombé dans la guerre de 39-45, la guerre d’Algérie et les victimes des attentats récents.


Soirée soupe de courge
1/11/17. Dommage si vous l’avez raté. La soupe était très bonne, la salle chaud, les gens chaleureux. Presque deux mois après l’été, c’était un bon moment de convivialité. Merci Marie en Jean-Louis Body (soupe), Karin Munk (pain et ingrédient secret d’Autriche), Comité des Fêtes (vins) et tous qui ont apporté leur gâteaux salés et doux.
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Expo d’une photographe de Léoux à Cornillonaffiche-expo-a-cornillon


Images de Villeperdrix
Nous avons reçu deux nouvelles images de Dietrich Jelden : une photo de la Montagne Angèle, pris cet été du sommet du Miélandre et une photo d’un succulente, une espèce d’Orpin. Le deux sont entré dans notre rubrique Villeperdrix en images.

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Une invitation énigmatique
Depuis quelques jours on peut trouver ici et là une affiche : « Samedi 29 octobre à 19h. Salle des fêtes de Villeperdrix. Vous êtes invités à la soupe de potiron. Apportez votre bol et vos couverts. Desserts et plats salés seront les bienvenus.»

Aucun indication qui nous invite, seulement une rumeur que Marie Body, qui à cuit le soupe pour les fêtes de Halloween à Léoux, pourrait avoir la main dedans, ainsi que quelques autres femmes de Léoux … et que le Comité des Fêtes fournirait le vin.


Tournée de Fred’épicerie
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A partir de mi-novembre, le camion de Fred‘épicerie va venir une fois par semaine dans nos rues (village et Léoux), comme autrefois. Il apportera des produits frais de producteurs locaux : fromages, charcuterie, viandes, poissons, fruits et légumes. En plus l’épicerie, produits d’entretiens, d’hygiènes, produits laitiers, boissons. Des pains sur commande. Découvrez ou redécouvrez le pouet pouet du camion qui livre…. Fred vient de Nyons et est joignable sur 06 45 38 29 04.


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Mis à jour
Volcaire et Girun, les deux jeunes gypaètes barbus lâchés à Léoux début juin, sont toujours dans la Drôme. Volcaire s’aventura plusieurs fois dans le Vercors, jusqu’à 20 km de Grenoble début septembre, mais samedi le 24 septembre il était retour dans la gorge du Léoux. Girun a resté longtemps dans l’environnement immédiat, mais elle aussi a trouvé le Vercors où elle se balade depuis le 13 septembre. Vous pouvez suivre leurs randonnées sur le site de Vautours en Baronnies par ces liens :
Girun : www.bartgeier.org/telemetrie/public/Girun.php
Volcaire :  www.bartgeier.org/telemetrie/public/Volcaire.php
.


Retour des étoiles à Villeperdrix
Les étoiles, si brillant dans les nuits de Léoux, seront cette automne aussi visible au village. Un peu par nécessité (épargne d’argent), un peu par volonté de réduire notre consommation d’énergie, le conseil communal a décidé d’éteindre l’éclairage public entre 23h30 et 6h. Pour les habitants du quartier Les Granges, c’est rien de nouveau. Pour le reste du village, c’est un essai de 19 septembre jusqu’au fin de l’année. 


Rentré de la bibliothèque

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7/9/16. La «bibliothèque», une réunion conviviale dans la salle d’animation au village, a recommencé ce mercredi. Désormais chaque mercredi à 14h vous aussi êtes la bienvenue. Pour un thé, un jeu et pour les nouvelles qu’on ne peut pas lire ici.


L’ASPDA en pleine forme

Texte mis à jour sur suggestion du bureau de l’ASPDA

18/8/16. Surprise à l’ASPDA : Marie-José Bernard, adhérente, trésorière puis Présidente depuis de nombreuses années a annoncé qu’elle ne se présenterait plus. De ce fait, l’assemblée a élu présidente, Gisèle Franck qui assurait le poste de secrétaire repris par Catherine Perrouse, nouvelle adhérente. Monique Favier, trésorière, se représentant, le nouveau bureau est ainsi constitué et élu à l’unanimité. A noter : l’adhésion de 5 nouveaux membres.

Avant l’élection du bureau, l’ancienne équipe a présenté le bilan d’activités ainsi que les projets à court et moyen terme : 

  • Installation de lutrins dispersés dans le village avec photos anciennes et textes explicatifs. Un groupe de travail composé d’anciens et nouveaux membres se réunira en Octobre.
  • Sauvegarde et valorisation des vestiges du pont romain : Exposé de Gisèle Franck : ce monument ancien de presque 2000 ans figure parmi la quarantaine de ponts routiers en pierre de la Gaule romaine répertoriés en France. Sa présence témoigne du tracé d’une voie romaine dans les Baronnies à ce jour reconnue par les archéologues. Inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 1989, sa sauvegarde est urgente. L’ASPDA ne peut bien évidemment porter seule ce projet mais sa mission est de poursuivre sa collaboration avec les partenaires institutionnels (Commune, Parc, Région, Département, DRAC). Un cahier des charges à ce jour en attente permettra à l’association de se positionner. Enfin, il est essentiel de rappeler : la sauvegarde de ces vestiges n’a pas de sens s’il n’est pas mené en parallèle une réflexion sur la valorisation historique et touristique de ce patrimoine local.
  • On n’oublie pas l’église St Pierre ! En tant que Maire et propriétaire, responsable de ce splendide édifice, Jacques Nivon rappelle les contraintes législatives de sécurité autorisant l’organisation d’activités culturelles dans l’église (dont les concerts organisés par l’ASPDA). A savoir : une capacité d’accueil maximum de 19 personnes et la mise en conformité d’accès aux personnes à mobilité réduite. Monsieur le Maire propose : que la commune assure les travaux d’ouverture et de maçonnerie d’une seconde porte (réouverture porte latérale avec rampe « personnes handicapées ») et suggère la prise en charge financière de la partie menuiserie par l’ASPDA. L’assemblée vote majoritairement cette proposition, sous réserve de réception des devis.

Avant le traditionnel pot de l’amitié, l’assemblée applaudit et remercie chaleureusement Marie-Jo Bernard pour son dévouement et son dynamisme pendant de si nombreuses années.


Les balades de Girun et Volcaire
20/8/16. Les deux Gypaètes barbus, relâchés le 3 juin dans les gorges du Léoux, planent encore sur notre commune. Comme prévu, la balise GPS de Girun a repris sa fonctionnement et vous pouvez suivre leurs positions actuels – retardé 24 heures – sur le site de Vautours en Baronnies.


Repas traditionnel

Repas traditionnel13/8/16. Un des plus belles traditions dans notre commune est le repas estival, préparé par les membres de l’ACCA.


Un élan neuf pour l’ASPDA ?
Opinion privé d’Ernst Lopes Cardozo
L’ASPDA – l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine et le Développement des Activités culturelles, dont vous trouvez l’histoire sur ce site, est arrivé à un point crucial de sa vie. Depuis 1991 elle s’est occupé avant tout de la restauration de l’église – un travail énorme qui est un grand succès. Mais avec le succès vient inévitablement la question « que faire pour la suite ? ».

Dans le sein de l’association, on peut entendre des opinions diverses. Il y a encore d’autres éléments du patrimoine, par exemple les vestiges du pont romain ou les nombreux murs en pierre sèche.

Jeudi 18 août, à 18h, se tiendra l’Assemblé Générale de l’ASPDA, une association qui a prouvé d’être une source de coopération, d’accomplissement et de convivialité. Même si cette discussion sur l’avenir de l’association, bizarrement, ne figure pas sur l’ordre du jour (ce que implique qu’on ne peut pas prendre des décisions), il me semble inévitable qu’on en parle !

Pour en assister à cette Assemble, vous pouvez vous adhérer sur place en réglant la cotisation à l’année de 15 €. On a besoin de tout genre de membres : les grandes et petites mains, les idées concrètes et fantastiques. Venez nombreux pour relancer l’ASPDA !


Vide grenier 2016

Vide grenier
15/8/16. Comme chaque année, l’ASPDA a organisé le vide grenier cette glorieuse lundi, sous un ciel bleu avec un soleil brillant. Partout dans le village on trouvait tables et couvertures avec un bazar de objets. Anciennes centimes en alu, outils de toute sorte, vaisselles, vêtements, un groupe électrogène, meubles. En plus, l’alambic de lavande était en plein opération et l’expo de peintures de Thomas Bartsch était ouverte presque toute la journée.


Expo d’art
14/8/16. Le vernissage de l’expo de peintures de Thomas Bartsch de Sahune a attiré beaucoup de personnes de notre région et plus loin pour regarder et discuter les 22 toiles exposés.

Vernissage expo Thomas BartschAprès ses expositions à Paris, Thomas est venu à Villeperdrix, où Bernard Ducros a soigné une belle exposition de ses tableaux vivement colorés, interprétant des scènes quotidiens d’ici : le magasin, la place du village, une réunion du conseil municipal, l’inauguration du nouveau pont de St-May ou encore l’inspiration éternel des peintres : les femmes. 
L’expo dans une salle climatisé est ouvert tous les jours de 15h à 19h, jusqu’au 28 août.


Loto sous les étoiles

Soirée de loto de l'ASPDA6/8/16. Vendredi 5 août à 21 h, le loto organisé par l’ASPDA s’est déroulé dans la cour de l’ancienne école de Villeperdrix. Certes, le fort mistral et le froid ont empêché bon nombre de personnes de se déplacer, mais pour la quarantaine de présents ce fut une soirée fort agréable. Préparé de main de maître par Gisèle Simon, les nombreux lots ont fait le bonheur des gagnants. Quant au « gros lot », remis en jeu par Gisèle, il ne pouvait trouver meilleur gagnant que Gérard !! Le froid n’ayant pas permis d’écouler gâteaux et boissons, un goûter a été offert samedi après midi à 9 enfants et adolescents du village, qui, ma foi, ont eu l’air d’apprécier cette initiative. De plus cela leur a permis de faire une visite approfondie de l’exposition sur les épices et la curiosité de certains pour en tester le goût, leur a réservé quelques surprises !!


Projection dans l’église
Projection dans l'église

23/7/17. A l’église St Pierre de Villeperdrix a été organisée une soirée cinéma avec la projection de Mademoiselle de la Charce en présence du réalisateur Lionel Baillemont et de Philis de La Charce elle-même, puisque incarnée par notre Alexia Carr.

Le film retrace les exploits de la marquise Philippe de la Tour Gouvernet dite Philis de la Charce (1645-1703) qui combattait les pillards en Provence, lors de la guerre de 1692 opposant Louis XIV et le Duc de Savoie. La soirée avait commencé avec une conférence par le professeur d’histoire Rodolphe Carré qui vient d’écrire un livre sur Philis de La Charce. Beaucoup de personnes se sont déplacées pour voir le film. Ce fût une belle soirée !


Expo Épices et Aromates
Expo Epices et Aromates #1, photo MarjolaineL’expo Épices et Aromates, sur les traces de Vasco Da Gama, Marco Polo et Christoph Colomb, actuellement dans l’ancienne école de Villeperdrix, est très intéressante, avec une grande variation de produits bien documentés. Les épices avec leur information et leur attributs sont rangées par pays ou région : les Antilles, l’Afrique-est et -ouest, La Réunion, l’Inde, le Japon, etc., sans oublier nos régions Françaises et quelques autres pays en Europe avec une culture de cuisinier riche d’épices. Par exemple, les diverses piments en Espagne et dans le sud de la France. Cette expo est installé par Gisèle Simon, la même qui nous déjà faisait jouir de l’expo de robes de mariage en 2015. Recommandé !Expo Epices et Aromates #2, photo MarjolaineL’expo est ouverte tous les jours, de 15h – 19h jusqu’au 13 août.


Trois Gypaètes à Villeperdrix !?

Girun et Trudi ©Alexis Revillon
Girun avec Trudi, sa visiteuse inattendu de la Suisse. Photo ©Alexis Revillon, adapté pour le site.

Léoux, 25/7/16. Dernier informations de Julien Traversier (Vautours en Baronnies) : Nos 2 jeunes oiseaux se portent toujours très bien. Girun a pris son envol le 7 juillet dernier. Depuis, elle augmente régulièrement son temps de vol, sans pour autant trop s’éloigner du site de lâcher.

Volcaire, de son côté, fait preuve d’une bonne maîtrise du vol. Par deux fois, il s’est retrouvé piégé par des conditions de vol défavorables à des jeunes oiseaux inexpérimentés (vent violent ou au contraire absence totale d’ascendance). Ces conditions l’ont conduits les deux fois au fond des gorges du Léoux, à proximité du village de Saint-May. Et les deux fois, il s’est facilement sorti de ces mauvaises situations.

Visite 
L’événement de ces dernières semaines a été la visite d’un troisième Gypaète sur la vallée de Léoux : “Trudi”, une jeune femelle relâchée en Suisse en 2015 a en effet survolé le site le 9 juillet dernier, et a même rencontrée brièvement Girun, qui n’a pas fait preuve, comme à son habitude, d’une amabilité extraordinaire ! Lorsque Trudi est arrivée sur le site, Girun l’a agressée en vol, avant de retourner se poser. La jeune femelle voyageuse a poursuivi son chemin, et est retournée plus au nord-est, en Savoie.

Il s’agit pour nous d’une observation doublement extraordinaire, car nous n’avions encore jamais observé de Gypaète dans les Baronnies en juillet. Et de toutes les observations réalisées jusqu’à présent (d’octobre à mai), c’est la première qui concerne un oiseau issu des Grandes Alpes. Nous espérons qu’il s’agit là des prémices d’échanges entre les différents noyaux de population, un des 2 objectifs majeurs du programme GYPCONNECT.

Vous pouvez suivre les déplacements des 2 oiseaux (1 position toutes les 24 heures) sur le site de Vautours en Baronnies.

Pour la tranquillité des oiseaux, merci de ne pas tenter de les approcher, mais privilégiez l’observation à distance avec jumelles et télescope. L’observatoire (Chemin de la Botte à Léoux) reste pour l’instant le meilleur point d’observation.


Grand Sport à Léoux
Ultratour, Nicolas Duhail arrive à Léoux

Léoux, 23/7/16. Voici le gagnant de l’Ultratour, Nicolas Duhail, arrivant à la dernière station de ravitaillement, situé dans la rue en face de l’ancienne école. Nicolas a couru le parcours de 86 km en 9 heures, 14 minutes et 54 secondes, une vitesse moyenne de 9,3 km/h. Numéro deux, Jerome Lassale, est arrivé presque 39 minutes plus tard. Un parcours avec un dénivelé de 4500 mètres, plein de difficultés et sous une pluie parfois torrentielle. Le dernier coureur a franchi l’arrivé après 20h31 de marche – une très longue journée !Ultratour, parcours de 86kmA Léoux, six équipes se sont relayés, le premier déjà sur place 9h30 pour préparer le lieu, le dernier quittant à 22h05. Tout était là pour les coureurs : melon, jambon, fromage, potage et beaucoup de l’eau. Entre le passage de Nicolas à 12h40 et les tous derniers à 21h45, 76 coureurs sont ravitaillés à la poste de Léoux. Tous étaient très contents et, malgré leur expérience exhaustive, ils étaient ravi d’avoir découvert notre paysage si beau. Merci à Annie, Cédric, Dorote, Ernst, Gisbert, Gisèle, Herbert, Jacques, Jean-Claude, Mathieu, Marie-France, Monique et Nicola pour leur soutien pratique et moral.


Concert réussit
Chorale du Delta à Villeperdrix

18/7/16. A la fin d’un jour où nous avons, comme partout en France, pris un moment pour commémorer les victimes de l’attentat à Nice du 14 juillet, un bon nombre d’habitants et estivants se rassemblaient dans l’église pour un concert de la Chorale du Delta avec Coline Serreau. Ce concert faisait partie de la dixième Tournée d’Été de cette chorale, un chœur d’amateurs qui travaillent avec rigueur et abordent un répertoire éclectique couvrant l’histoire de la musique du moyen âge au XXIème siècle. C’était très bien reçu. Le 19 chanteuses et chanteurs, accompagné par un pianiste, nous ont donné une soirée inoubliable, avec humour et chaleur. Ils rayonnèrent leur grand plaisir, même si c’était déjà leur deuxième concert de ce jour.


Expo Tricot & CoVernissage de l'expo Tricot & Co16/7/16. Cette après-midi, une assistance de plus de 50 personnes, l’expo de « Tricot &Co » a ouvert ses portes. La salle de l’ancienne école est bien remplie d’œuvres faites main, la plupart très originales et pleines de couleurs. Presque tout le parcours de la laine est exposé, de la laine crue, le filage, le feutre et une variation folle de mailles de tricot, de crochets – il ne manque que les brebis ! La longueur totale de fil des objets exposés (châles, écharpes, snoods, ponchos, couvertures bébé, vestes, chaussettes, mitaines, et beaucoup d’autres) doit aller jusqu’à la Méditerranée. L’expo ouvre sa porte chaque jour de 15 à 19 heures jusqu’au dimanche 24 juillet.L'expo Tricot & Co


Où est Volcaire ?
13/7/16. Depuis Volcaire et Giron volent de plus en plus souvent et s’éloignent de leur nid, les ornithologues, les stagiaires et les quelques bénévoles ont arrêté la veille du matin au soir. Une ou deux fois par jour, ils cherchent de repérer les oiseaux, mais la liberté de mouvements de ceux le fait difficile et parfois impossible de les trouver.

Trace de VolcaireLe balise GPS de Volcaire fonctionne bien, comme vous pouvez constater sur la carte proposé par le site de Vautours en Baronnies (il faut zoomer pour voir les traces, lignes aléatoires connectant les coordinates journalier). Pour Giron, qui porte un autre type de balise, il faut attendre encore jus qu’à elle plane quelques heures par jour pour que le petit panneau solaire alimente suffisamment sa balise GPS.

 


L’apéro au village
L'apéro au village

9/7/16. Sous le tilleul de la Place de la Fontaine une cinquantaine de personnes a assisté à l’apéro pour les estivants. Après les « trois mots en deux minutes » du maire, on a passé une bonne heure de rencontre avec des vieux et des nouveaux amis. Les tables offraient une belle sélection de gâteaux, pizzas, feuilles de vignes farcies et aussi quelques assiettes spéciaux pour les végétariens.


Girun vous parle…
Cher internaute, puis-je me présenter ? Je suis Girun, la Gypaète barbue, née en Autriche et implantée depuis le 3 juin dans la Rochesourde. Jusqu’au 7 juillet, je me suis contentée de poursuivre ma croissance (ça veut dire, manger et dormir) pour me préparer sur les devoirs importants qui sont devant moi – assurer la descendance et la continuité de mon espèce.

Girun avec un Vautour fauve.
Moi, avec un Vautour fauve qui semble plus grand,
mais c’est parce qu’il est plus proche de la camera.

Le matin du 7 juillet je me sentais prête. A midi, avec un courant ascendant propice, je me suis envolée. Ça faisait du bien ! Depuis, j’ai fait plusieurs balades aériennes et aujourd’hui j’ai trouvé un emplacement stratégique sur la crête de la falaise avec une vue spectaculaire. Le beau temps a donné envie à beaucoup de Vautours fauves de faire des excusions, ce qui a créé de l’agitation autour de moi. Deux Corbeaux se sont approchés de moi, mais je leur ai montré la taille de mes ailes et je ne les ai pas revus depuis. 

Après quelque temps, un grand oiseau m’a survolé. De suite il est monté très vite dans un courant d’air chaud, jusqu’à ce qu’il ne soit presque plus visible, pour ensuite se laisser tomber du ciel et, avec une manœuvre habile, se poser juste à côté de moi. J’étais bien surprise de cette bravoure, en plus quand j’ai reconnu le petit Gypaète au drôle nom de Volcaire, qui se tenait dans mon taquet jusqu’à ce qu’il ait filé à l’anglaise, il y a une bonne semaine.

Volcaire et Girun
Moi à droite de Volcaire.

Après cette manœuvre, je l’ai regardé un peu mieux et il me faut le dire, même s’il a une taille indigne pour un Gypaète, il était sympa. Apparemment, je lui ait montré ma sympathie, parce-que, du coup, il voulait me toucher le bec. Pour la deuxième fois cet après-midi, j’ai dû montrer ma grandeur. Après ça, il restait calme, même un peu docile et enfin j’ai décidé d’accepter qu’il reste là pour la nuit. 

Cher internaute, je suis ravi de vous avoir parlé. Je vous souhaite une bonne nuit et à très bientôt. 

Girun, votre Gypaète barbue de résidence.


Les aventures de Volcaire (3) – Optimist
Tout va bien, très bien. Voler me fait de plus en plus plaisir. Je suis passé chez Girun, toujours contraint dans le taquet. Je m’ai posé à droite et à gauche de sa prison dont el ne peut échapper que par l’air. Heureusement, les bons esprits qui nous apportent de viande et des os dans la nuit, ont compris que je ne retourne pas dans le taquet tandis que Girun est là et maintenant ils posent ma portion dehors du taquet, là où je peux manger sans être harassé par Giron.

Aujourd’hui, pendant un de mes balades le long la falaise, j’ai vu un animal très curieux, avec un seul œil énorme, qui sembla de me suivre partout.

Note de la rédaction : Volcaire a vu Thomas Cugnod, photographe de nature doué, qui a pas mal de photos de Gypaètes et d’autres oiseaux, ainsi de tous sujets naturels. Voici deux clichés de Volcaire en plein vol, tirez depuis l’observatoire. Prenez un moment pour balader son site empreintesauvage.canalblog.com/

Photo Thomas Cugnod
Volcaire dans la gorge du Léoux – photo Thomas Cugnod.
Photo Thomas Cugnod
Volcaire au-dessus de la falaise – Photo Thomas Cugnod.

Les aventures de Volcaire (2) – Je vole !

Je vole !Oui, c’est Volcaire le Gypaète barbu de nouveau. Depuis le 1e juin, à l’âge de 117 jours, j’ai quitté le nid avec Girun, la dame à la mauvaise humeur. Vous, êtres sans ailes, quand vous avez appris de marcher, c’était simple. Vous êtes tombé mille fois, mais sans risque réel. Pour moi, le premier vol était vraiment un saut dans le vide. Vous souvenez-vous la première fois que vous avez nagé ? Pour moi ni un adulte pour me supporter, ni de ballons pour éviter que je tombe du ciel. Comment battre mes deux ailes et en même temps tenir mon queue pour me diriger ? Éclos sans parents, j’ai que les exemples des vautours fauves qui planent autour de moi pour observer comment le faire. Dans ma falaise il y a un jeune vautour qui entraine pour son premier vol, mais lui a l’avantage d’avoir un arbre ; tandis qu’il entraine ses ailes, il clampe ses deux griffes fermement autour d’un branche pour éviter de quitter son nid prématurément. Moi, je n’avais rien de ça et je suis très fier de moi.

Volcaire sous le regard de 5 Vautours fauves
Volcaire sous le regard de 5 Vautours fauves.

Depuis cette fameuse « première », je fais une poignet de vols et parfois j’arrive à m’atterrir là où j’avais l’intention. Bon, ce ne sont pas des grandes balades, la plus longue a pris 41 secondes, et après chaque vol il me faut une petite sieste pour récupérer mes forces, mais tiens, Girun, elle, déjà 126 jours, elle n’a même pas commencé sérieusement. Elle dort et elle mange en alternance ! Elle risque de casser le record de 130 jours pour son premier vol.


Vernissage de l’expo des Aquabelles

Vernissage de l'expo des AquabellessSalle des Fêtes, 25/6/16. Ce jour, déjà chargé avec le Market Show dans les rues, a vu un événement d’une autre catégorie : le vernissage de l’expo des Aquabelles, un groupe d’aquarellistes local qui vous proposent leurs tableaux. Les murs de la salle sont bien remplis. Pendant le vernissage, Many, l’animateur des Aquabelles, nous a expliqué le thème “dehors, dedans”, adapté aux quatre saisons. Ensuite nous avons dégusté un verre de Marquisette bien frais et quelques amuses gueules préparés par les artistes.


Le “Market Show” à Villeperdrix
Villeperdrix, 25 juin. Bien affiché partout dans les environs, le Market Show commencé à dix heures. Tout était bien organisé, avec des parkings, restauration, buvette, balisé et une vingtaine de stands proposant un choix varié de produits d’artisanat. Pour les plus petits, un van avec des jeux d’antan. Le thème de l’association organisant Hecho a Mano (fait à la main) est la participation de tous et cela était en évidence ; après avoir mangé un bruschetta le public était encouragé à laver sa propre assiette et ses couverts. On n’est pas que des consommateurs !

Le stand de Bernard Ducros sur l'Open Market Show à VilleperdrixVoici un des stands du marché ; Bernard Ducros, agriculteur local, proposait ces huiles essentielles de lavande et lavandin et huiles d’olives. Karin Munk de Léoux était là avec son large choix de bijoux et Catherine Catin offrait ses divers tricotages. Tous les stands, venus de toute la région, étaient très appréciés par le public, qui, pour cet événement initial, n’a pas attiré plus que quelques dizaines de visiteurs d’extérieur. Par contre, le soir a connu une belle affluence de public pour les differentes groupes musicales.

Le duo Rose et BenUn grand merci à Marine Panazol et l’équipe de l’association Hecho a Mano pour une première très réussie.


Les aventures de Volcaire
Rochesourde, 14 juin. Je suis un jeune Gypaète barbu, récemment baptisé Volcaire. Je viens de m’installer – ou plutôt – on m’a installé dans un grotte dans les Baronnies-provençales. Le voyage depuis l’Autriche n’était pas trop mal et l’accueil était très chaleureux. Mais, de suite ! On a installé un autre Gyp, un type venu de l’Espagne, 6 jours plus âgé que moi et une femelle en plus. Quelle bête ! Dès le premier jour, j’ai tenu ma distance, me posant au côté nord de notre espace. Là j’avais trouvé une jolie roche pour me poser, juste à la hauteur pour pouvoir étirer mes ailes sans être gêné par les broussailles. Après quelque jours, la dame, qui s’appelle « Girun », est venue m’agresser, m’a chassé de ma roche et a manqué de justesse de me pousser dans le vide. Evidemment, je me suis défendu bec et ailes !

Girun se rapproche...Aujourd’hui, pendant sa sieste, je suis allé chercher un peu de nourriture à l’autre bout de notre espace. Elle jouait de sa position sur MA roche, mais du moment que j’ai commencé de manger, elle l’a quitté pour me voler l’os que j’avais trouvé. Nouvelle confrontation. Les photos sont plus spectaculaires que la vérité, parce-que, de nouveau, aucune goutte de sang n’a coulé. Après avoir mangé le bout d’os qu’elle a « conquis », elle est partie pour se poser sur MA roche pour faire sa toilette pendant presque une demi-heure. Ce n’est vraiment pas nécessaire, elle est très belle telle quelle est.

Moi, j’ai aisément trouvé un autre os, plus grand que le premier. C’est très curieux, tous les deux matins, de nouvelle nourriture apparaît sans que je vois d’où ça vient ou qui nous l’apporte. Mais c’est toujours un bon mélange de viande et d’os et vraiment assez pour nous deux.

Je bats des ailes plusieurs fois par jour et si je saute en même temps, j’ai déjà l’impression de voler. Je vois nos voisins, les Vautours fauves, planer au-dessus et au-dessous de nous et je suis sur – un jour, quand mes ailes sont encore plus développées, je les rejoindrai.


Témoignage d’un bénévole
8/6/16, Montagne Buègue. Assis dans l’observatoire impromptu, une petite cabane en bois, je pointe mon télescope sur la falaise de la Rochesourde en face. Là, à une hauteur de presque 1000 mètres, dans un petit creux, se trouve l’emplacement où l’association Vautours en Baronnies a posé, il y a que quelques jours, deux jeunes Gypaètes barbus. Giron, la femelle venu d’Andalousie, est l’ainée, 100 jours. Volcaire, 94 jours, a été élevé en Autriche. Les deux se sont rencontrés ici et font la cible du projet GypConnect en Baronnies.

Le nid artificielAprès la sieste, c’était Giron qui s’est levée la première. Elle s’ébroue les plumes, fait un caca et prend une dizaine de minutes pour faire sa toilette. Un peu plus tard, Volcaire se réveille et, après son rituel du matin, il commence une petite balade, mais Giron ne l’aime pas. Elle avance, plumes en l’air, étends ses ailes. Volcaire doit se retirer dans son coin, un peu pénible car c’est à la limite du plateau. Deux pas en arrière de plus et il tombe cinq mètres…

Il y a un siècle, les Gypaètes, comme les trois autres espèces de vautours, étaient très répandus dans tout le sud de l’Europe, du Portugal jusqu’à la Turquie. Ils ont leur propre « niche », une spécificité essentielle dans l’ensemble de la nature. Ils font le recyclage de tous les grands mammifères. Ils font la chaîne. Les vautours fauves, les plus nombreux, sont généralement les premiers à repérer un cadavre. Ils mangent la partie molle, utilisant leur cou long pour accéder aux intestins. Les fauves sont suivis du près par les vautours moines, qui déchirent la peau et les tendons des pattes et de la tête avec leur becs très puissants. Les vautours percnoptères, plus petits, avec des becs pointus comme des pincettes, viennent manger les petits bouts qui restent. Les Gypaètes finissent le travail en mangant les os. Jusqu’à 30 cm de long, ils les avalent en entier. Les os sont dissous par l’acide très fort (Ph 1) de leur estomac. Le Gypaète prend les os trop grands pour être avalés en entier dans leur pattes et montent en altitude pour les lâcher et les casser sur un rocher choisi pour ce but.

Girun prend quelques morceaux de viande qu’elle juge trop près de Volcaire et se retire. Mais une demi-heure plus tard, elle est de retour et se pose sur une roche près de Volcaire. Il reste aplati au sol. C’est une paix tendue. A voir si ce sera nécessaire de séparer les oiseaux. On réalise que dans la nature, même si un couple pond parfois deux œufs, la règle est que le poussin aine tue le plus petit, qui, d’un point de vue d’évolution, est là juste en cas de décès inespéré du premier poussin.


Formation construction murs en pierre sèche
Formation pierre sèche

8/6/16. Le Parc naturel régional des Baronnies provençales et la Fédération nationale des professionnels de la pierre sèche organisent, à Villeperdrix, une formation concernant « les murs de soutènement en pierre sèche, une alternative durable pour les usages d’aujourd’hui ? » Cette formation est ouverte aux professionnels de la pierre sèche et aux prescripteurs (Départements, architectes, Parcs naturels régionaux et Parcs nationaux) afin de les familiariser aux enjeux et à l’intérêt de recourir à la technique de la pierre sèche dans les travaux publics (chemins, bords de route, etc.). Elle fait suite à une série d’études et de thèses de doctorat.

L’intérêt du Parc pour les patrimoines en pierre sèche correspond à un enjeu patrimonial réel. Les constructions et ouvrages en pierre sèche sont relativement nombreux, depuis la cabane jusqu’à la bergerie, en passant par des ouvrages d’art (soutènement de routes du XIXe siècle) ou par l’aménagement de secteurs agricoles par des terrasses de culture (Châteauneuf-de-Bordette, Rochebrune, Villeperdrix, etc.).

La géologie du territoire a permis une grande diversité de formes grâce à des calcaires qui se débitent en lames plus en moins fines (calcaire du l’urgonien dans les secteurs Ventoux-Albion-Lure ; calcaire du Miocène) ou en blocs plus ou moins réguliers (majorité des calcaires du Jurassique et du Crétacé). Ces constructions sont généralement discrètes, mais présentes sur tout le territoire. Elles témoignent de formes de valorisation et d’occupation du territoire à un moment où la population était nettement plus nombreuse (maximum démographique au cours des années 1830-1850).

Les patrimoines de la pierre sèche ont donc naturellement été pointés comme enjeu patrimonial pour le Parc dans le cadre de sa Charte (mesure 1-4-2). C’est pourquoi le Parc a conduit puis accompagné plusieurs sessions de formation autour des techniques de la pierre sèche dans le cadre d’un chantier-école mené à Châteauneuf-de-Bordette (Espace Naturel Sensible des Perdigons). Il a également accompagné un stage de Master 2 autour de la réhabilitation des terrasses de culture de Villeperdrix. Cette nouvelle formation vient conforter cet engagement. Elle doit aussi être l’occasion de partager avec un certain nombre d’acteurs locaux (qui participeront à la formation) un regard commun sur les patrimoines de la pierre sèche, à commencer par les patrimoines des routes et des chemins.

Le programme de la formation porte sur les murs de soutènement en pierre sèche. Son but ? Donner à des techniciens de Parc, de collectivités locales, à des architectes, etc. un certain nombre de connaissances pour mieux comprendre les spécificités de comportement de ce type d’ouvrage afin de les inciter à prescrire des réparations et constructions de murs de soutènement en pierre sèche. La formation est assurée par des membres de la Fédération nationale des professionnels de la pierre sèche, scientifiques qui ont pu assurer des thèses de doctorat sur la pierre sèche, notamment dans le cadre de l’école nationale des Ponts et Chaussées de Paris ou de l’École Centrale de Lyon.

Source : site web du Parc.


Installation de deux Gypaètes barbu

Montagne Buègue, 3 juin 2016. Deux cent personnes ont assisté à l’arrivée de deux Gypaète barbus, nommé Girun (une femelle de 90 jours, venant de l’Andalousie) et Volcaire, un mâle de 84 jours né en Autriche. Après les discours, incontournables mais en fait très intéressants, sur les Gypaètes, l’histoire du projet GypConnect, l’association Vautours en Baronnies – active déjà depuis plus de 20 années marqués de succès – et leurs sponsors, alors après tout cela, les poussins (pesant jusqu’à cinq kilo) sont sortis de leur cages pour les montrer au public. On n’entendait que les clics des caméras….

La caravan en routeEnsuite, une petite caravane, les cages avec les oiseaux montés sur le dos des porteurs les plus sages, est partie pour monter la pente du Rochesourde, suivi attentivement par les binoculaires et télescopes des spectateurs. Arrivés au nid artificiel, préparé dans un creux dans la falaise, les oiseaux sont ressortis de leurs cages et posés dans leur « taquet ». C’est là où ils restent au moins quelques semaines jusqu’à, à l’âge de environ 120 jours, ils prendront leur premier vol. Regardez le reportage vidéo de cet événement.


Sortie au musée de Grenoble
Chantal Bordessoules, présidente de l’association des “Aquabelles”, et Many, l’animatrice de l’atelier, ont décidé d’une sortie au musée le jeudi 12 mai. Jacques Nivon et Gerard Nelh ont accompagné les peintres et ont profité des explications du guide, qui nous a emmené sur les traces des grands peintres du XVIIIème au XXème, dans l’art du paysage. Les Aquabelles ont passé une excellente journée ensemble, ravis de partager une passion commune.