Expo 2021 : Femmes d’hier, femmes d’ailleurs

Gisèle Simon et Lila-Anna

Comme depuis des nombreuses années, Gisèle Simon a présenté une exposition dans la salle des fêtes de Villeperdrix, en août 2021, pour le plaisir de tous. Le thème de cette année était “Femmes d’hier, femmes d’ailleurs”, proposant une combinaison de portrait de Titouan Lamazou (Femmes du Monde) et de photos anciennes de femmes d’hier, portraits formels, femmes dans leur potager, dans la rue, femmes de tous les milieux. Ces photos couvrent une période de 1890 jusqu’à 1985. Pour une exposition plus vivante, Gisèle a ajouté deux robes anciennes (XVIII et XIX) et cinq robes ethniques.

Exceptionnellement, Gisèle nous a proposé de présenter son expo sur le site de Villeperdrix. Nous remercions les personnes pour leur prêt, leur soutien et leur autorisation à cette publication.


Genovea, styliste à Cali (Colombia) : Je me suis mariée. J’ai deux enfants. Je vivais, comme ma mère, dans l’ombre de mon mari. J’étais protégée, mais surtout de mon monde ! Lorsque j’ai pris conscience qu’il fallait que cela change, nous avons dû nous séparer. La mode, la couture m’attraient. J’ai mis du temps, peut-être parce que l’idée de coudre un bouton, c’était le monde de ma mère, c’était horrible ! Maintenant je me suis lancé. Je suis réconciliée avec la vie… Ma vie présente eût être imaginable une génération en arrière. Je crois qu’aujourd’hui, le comportement machiste entêté est devenu plus une charge pour eux qu’une contrainte pour nous. Je suis contente d’être une femme.

FEMMES DU MONDE
« Durant vingt ans, j’ai sillonné la planète de port en port. Lorsque j’ai mis un terme à ma vie de navigateur professionnel, j’ai poursuivi cette itinérance selon un mode plus “terrestre” et culturel. Cette existence vagabonde m’a révélé à quel point les rencontres avec chaque individu à travers le monde m’importaient plus que la traversée des nations et de leurs frontières. J’ai constaté également que les personnes qui m’ont toujours le mieux inspiré lors de mes pérégrinations étaient des muses féminines…
C’est ainsi qu’en 2002 j’effectuais un voyage exploratoire dans la Corne de l’Afrique pour valider un projet auquel je songeais depuis longtemps : un ouvrage consacré au monde en général à travers des portraits de femmes en particulier. Au retour de ce premier voyage, je prenais conscience que ce projet dépassait par son ampleur tous les travaux que j’avais menés jusque-là. De la ministre à la paysanne, la destinée des femmes est aujourd’hui beaucoup plus représentative de l’évolution de nos sociétés que celle des hommes qui les dirigent depuis la nuit des temps. Pendant cinq ans, jusqu’en cette année 2007, j’ai visité quinze zones du monde parmi les cinq continents, témoignant à la fois de l’uniformité des préoccupations communes à l’humanité et de l’infinie et merveilleuse diversité dans laquelle celle-ci les exprime… au féminin. »
Titouan Lamazou

L’UNESCO a choisi de parrainer FEMMES DU MONDE et de nommer TITOUAN LAMAZOU Artiste de l’UNESCO pour la Paix. L’agence culturelle de l’ONU a retrouvé l’écho de ses valeurs dans son travail et l’illustration de l’une de ses missions humanistes : faire appliquer la convention sur le droit des femmes ratifiée par 125 pays en 1979, et par aucun d’entre eux pleinement respectée à ce jour.

Gisèle Simon et les habitants de Villeperdrix remercient José et Titouan Lamazou pour leur autorisation d’exposition et de mise sur le site de la commune. Nous remercions les personnes pour leur prêt, leur soutien et leur autorisation à cette publication.

Lysiane, 1946
Marie, 1890
Hélène dans son potager au jardin du Perrier, 1925
Après la récolte des cerises, 1892
Christiane, 1948
Hélène dans sa cuisine, 1933
1880
Femme avec petit chien, 1892
Le chemin de Villeperdrix, 1895
Isabelle, 1900
Julie, 1922
Jeune femme, 1940
Hélène, 1958
En robe de soirée, 1945
Sage-Femme avec bébé, 1985
Femme assise, 1892
Isabelle à la lesive,1940
Emma dans le jardin, 1930
Bavardage, 1967
Quatre femmes tricotant, des berceaux sur la tête, marchants “d’un pas allègre vers Isérables”. Une tradition qui permettait à la femme de tricoter tout en marchant avec le bébé avec soi.
1930
Femme avec traction-avant devant la Banque de France à Avignon, 1938Robe noire

Robe jaune

Lucia, romani d’Ecosse et professeur d’anglais, 2006

Chokriya cosette de Djalalabad et veuve de vendetta pachtoune
Roya, veuve tadjique de la guerre civile à Kaboul
Kalpana, militante népalaise
Dayu, princesse balinaise et serveuse au Planet Hollywood de Kuta, Indonésie, 2003
Lia, reine de beauté de Sertão de Minas Gerais
“Tiane”, Christiane, Cendrillon des poubelles à Rio, 2003 ?
Nandita, actrice indépendante à Delhi, 2003
Ittou de Tombouctou. Réfugié à Niamey, Niger, 2015
Hereiti, Hiva Oa, Archipel des Marquises, 2017
Golgontcha Jalalabad, veuve pachtoune devenue travailleuse saisonnière nomade, Afghanistan, 2003
Sawarou, Ouzbèke de Mâzar-e Charif, veuve d’un dommage collatéral.
Mariam de Ber, Nouakchott, Mauritanie, 2013
Paula, actrice de nouvelle, Rio de Janeiro
Nelida , Sao Paulo, Brésil, 2004

Muhbo Somalie éthiopienne, 2002

Dans la rue, 1943

Jeune femme, 1920
Jackie, 1954
1892
1940
Joséphine, 1922
Denise, 1947
1891
1896
1896
Jeune femme avec roses, 1918
Jackie, 1948
Marie Louise, demoiselle de compagnie, 1910
Susanne et son petit Jean, 1930
Avec vélo, 1940
Avec livre, 1943
Quatre femmes sous l’actuel panneau d’affichage, 1968
Paulette sur la Côte d’Azur, 1935
Debout : Joséphine Ricou, Berthe Rasclard. Assise : Lydia Barnouin, 1922
Debout, g. à d. Gilette, Juliette, Josette, et en bas leurs enfants dans le champ des chèvres, 1962
Rose avec ces petits enfants et chevreaux, 1965
Robe des illes
Robe bleue du XVIII

Robe blanche du Sénégal