La mule et les loups
Il y a eu un temps ou les fermiers de Villeperdrix allaient une fois par mois à la foire de Nyons pour y vendre leurs produits. A quatre heures du matin ils chargeaient leur charrette, tirée par un âne ou une mule et partaient pour descendre la longue route vers Nyons. Ils y restaient toute la journée et quand ils remontaient pour gagner leur village, il faisait déjà noir.
Une fois, deux hommes en route dans le soir, entendaient le hurlement des loups derrière eux. Ils exhortaient leur mule, mais les loups, étant plus rapides, les approchèrent. Pour sauver leur vie, ils descendaient de la charrette, attachaient la mule à un arbre et fuyaient à pied.
Le lendemain, sûr que la mule avait succombé aux loups, ils empruntaient l’âne d’un voisin pour récupérer leur charrette. Surprise ! Arrivés sur place, ils trouvaient la mule broutant en toute sérénité, avec deux loups morts au sol. C’est pour ça que les bergers aiment bien avoir un âne ou un mule dans leur troupeau !
En plus, les cadavres leur rapportaient une bonne prime.